Projet Socio-Educatif

Ces projets de solidarité internationale sont définis et maîtrisées à partir de la France sous l’appellation de « Projet sociaux-éducatif du groupe associatif  MERVEILLES DU TOGO» ou projets de base.

Une école dans chaque village

 

Où :  Su tout le territoire togolais, dans les villages isolés où il n'y a pas d'école,  

Pourquoi : Pour éviter aux enfants de parcourir des kilomètres pour s'instruire

Mais encore : La construction d'une école n'est pas une fin en soi, il faut apporter au village les moyens d'entretenir le bâtiment, payer les instituteurs, le matériels ...

Comment : conjointement à la construction de l'école, nous créons une unité agropastorale dont les revenus permettent de faire vivre l'école, ... entre autres

 


 Explications : Ce projet consiste, partout où cela est nécessaire, et en premier lieu dans le village pilote d'  « Edohwokuipé », d’implanter ou d’améliorer la structure scolaire (l’école primaire, le collège, voir le lycée ou le centre de formation), et d’y adjoindre des unités agropastorales, lesquelles auront pour but :

 

- L’autonomie de la structure scolaire,

- Ajouter à l’éducation générale dispensée dans la structure, une formation agropastorale de qualité et une sensibilisation au développement durable.

- Apporter une alimentation saine aux enfants par la mise en place de cantine en lien avec la production de la structure.

Avec son accord, Aider l’état togolais à apporter à chaque enfant l’éducation auquel il a droit, même dans le plus reculé des villages.

- En aucun cas créer des structures privés, ni se substituer à l’autorité légal du Togo, mais travailler en étroite collaboration avec elle.

 

 Ces projets sont exécutés et suivis par notre Groupe Associatif MERVEILLES DU TOGO,  composé des associations françaises, de l’association MERVEILLES DU TOGO – Togo et d’un réseau de partenaires, associatif ou non.

 

 En 2011, nous avons été interpellés par l'association du Secours Perpétuel d'Afagnan au sujet d'un village situé à 7 km d'Afagnan (100 km de la capitale, Lomé, environ).

 Après avoir organisés des missions de préparation en 2011, 2012 et 2013 pendant lesquelles nous sommes allés à la rencontre des villageois, nous avons pu trouver les fonds pour commencer la construction de l'école du Millénaire du Développement en remplacement de l'école mise en place par l'association ASPA.

 L'école ainsi mise en place par l'ASPA, est un simple auvent, meublé de table et de banc, où s'installe une soixantaine d'élèves de primaire. Les instituteurs sont des volontaires indemnisés par l'ASPA.

  

Notre projet, en lien avec le comité de développement villageois, les parents d'élèves et les instituteurs est de construire trois classes en dur auxquelles nous apporterons d'une part l'eau et l'assainissement avec des latrines sèches et des impluviums, mais aussi l'électricité. Mais avant tout, nous souhaitons y adjoindre une unité agropastorale (élevages de petits animaux et maraîchage) pour que l'école acquière rapidement son autonomie grâce aux revenus qu'elle générera. Les instituteurs seront ainsi mieux rémunérés, les bâtiments entretenus et même développés. De plus, cette unité agropastorale apportera aux élèves une initiation au développement durable et à la culture biologique grâce à la participation de partenaires associatifs expérimentés dans ce domaine

 

La construction de l'école a donc pu démarrer avec l'organisation d'un chantier humanitaire jeunes, financé par de Conseil Général des Yvelines. Trois jeunes filles, encadrées par un membre du groupe français et de nombreux bénévoles togolais membres de l'association MERVEILLES DU TOGO - Togo et d'associations partenaires, tels que l'ASPA, Découvrez Autrement Togo, Pides, .....Entres autres.

  

En plus de participer au début de travaux, terrassement, fabrication de briques, ..., ces jeunes filles et les bénévoles togolais ont participé à la classes, distribués les dons qui avaient été récoltés par l'association française et par elles-mêmes, organisés des ateliers de prévention santé auprès des villageois, ... Elles ont aussi rencontrés des personnalités de la vie locale telle que Mr SOGLO, préfet du Bas mono qui nous soutiens depuis plusieurs années.

   

Il n'a pas été possible en  2015, de trouver les fonds pour poursuivre ce projet mais en 2016, nous espérons pouvoir trouver les financements pour, d'une part, réaliser les finitions de la construction mais aussi pour mettre en place la suite du projet, à savoir l'installation des latrines, des impluviums, de l'irrigation et de la création de l'unité agropastorale. L'énergie (solaire ??? ) viendra ensuite.

 

L'école que vous voyez sur cette photo, n'existe plus, balayée par les intempéries. Nous avons entrepris de reprendre le projet de construction d'une école du millénaire du développement, initié en 2014 mais qui n’avait pas pu être terminé faute de fonds.

  

Le Bureau Autonome du Groupe Associatif MERVEILLES DU TOGO, s'est rendu sur place, au village d'Edohwokuipé, pour faire le point avec les notables et le comité de développement villageois.

 

Encouragé par notre implication, les villageois ont décidés d'agir. Ils ont mis à notre disposition deux hectares pour mettre en place les activités agro-pastorales liées à l'école en devenir. Mais ils ne sont pas arrêtés là. Ils se sont cotiser, et nous sommes conscient du sacrifice que cela a représenté pour chaque famille. Puis ils ont commencé à défricher la zone de construction, creusés les tranchés de fondation et commencer à fabriquer les parpaings qui serviront à la construction.

 

Dans l’attente des fonds que nous sommes en train de rechercher, ils ont prévus de reconstruire un appâtâme en bois (branches et pailles à portée de main) pour que les plus jeunes des élèves puissent reprendre les cours au village, les plus âgés continueront à faire les 10 kilomètres à pieds chaque jour pour se rendre à l’école la plus proche, en sureffectif.  

Nous sommes impatients de pouvoir à notre tour, leurs montrer que nous sommes capables d'autant de ténacité.

Village Pilote : Edohwokuipé

 

Pays d’Afrique de l’ouest, le Togo couvre une superficie de 56 600 Km2 et s’étire en bande étroite d’une longueur de près de 700 km entre l’Océan Atlantique au Sud et le Burkina Faso au Nord. Sa largeur varie de 50 et 150 km entre la République du Ghana à l’Ouest et la République du Bénin à l’Est. La population estimée à 5 millions d’habitants en 2003 croit à un taux moyen de 2,4% par an, avec une densité de 87 habitants au Km2. Le pays est subdivisé en 5 régions économiques dont la Maritime est la plus peuplée. 

L’économie du pays repose en grande partie sur le secteur agricole qui représente plus de 40% du PIB entre et fournit 20% des recettes d’exportations du pays.

Toutefois ce secteur est confronté à de graves difficultés notamment :

- la faible productivité végétale et animale ;

- le cadre institutionnel et réglementaire insuffisant ;

- le désengagement des services techniques de l’Etat depuis les années 90

- la faiblesse de capacités des acteurs du secteur agricole;

- l’inadéquation des infrastructures rurales …….

Cette situation, accentuée par les crises sociopolitiques répétitives surtout en périodes électorales, a entraîné une forte paupérisation du Togo : le pays est en effet au 147ème rang des Pays les Moins Avancés (PNUD 2004). Les indicateurs sociaux montrent de graves défis à relever pour espérer atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire pour le Développement (OMD).

Le « projet d’appui au développement socio-économique du village pilote d’Edohwokuipé au Togo » se situe dans la région Maritime, préfecture du Bas-Mono. Il est localisé précisément dans le village d’Edohwokuipé, situé à 7 km d’Afagnan, le bourg le plus proche et à environ 40 km d’Aného. Soit une distance d’environ 107 km de la capitale du Togo (Lomé).

La préfecture du Bas-Mono, est une zone très peuplée, mais dont la majorité des habitants vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Le village d’Edohwokuipé n’échappe pas à ce constat. Ce village comprend 535 habitants dont 50 % ont moins de 30 ans. Il ne comprend aucun établissement administratif  (ni école, ni dispensaire, ….). Les villageois sont essentiellement agriculteurs, mais l’érosion de leurs terres causées les inondations récurrentes dues aux changements climatiques, et une culture de saison, ne permettent pas de produire suffisamment pour couvrir leurs besoins les plus basiques.